Benoît Michel, l’acteur au grand cœur

Benoît Michel, est un acteur passionné, qui souhaite faire découvrir l’art du théâtre à ceux qui n’y ont pas accès. Il se sert de sa notoriété pour apporter du bonheur à son public.

Benoît Michel, l’acteur qui veut rendre heureux son public. ( Crédit photo-compte officiel Benoît Michel).

Astronaute ? Instituteur ? Benoît Michel, est au primaire lorsqu’il hésite entre ces deux métiers. L’entrée au lycée, lui fait prendre conscience qu’il n’est peut-être pas fait pour ça. Il aime se mettre dans la peau des personnages, il aime raconter des histoires. C’est comme une évidence, il doit devenir acteur. C’est ce qu’il sait faire de mieux, c’est ce qu’il aime faire. Un monde dans lequel il baigne depuis tout petit. Une mère qui a la passion, la flamme de l’art et principalement celle du Théâtre. Il débute à 11 ans dans la compagnie de théâtre « les Piccolos ». Sa sœur aînée, met en place des ateliers, où les enfants doivent créer des pièces et font des tournées dans leur grand Sud-Ouest, d’où est originaire Benoît Michel.

La passion de la « commedia dell’ arte »

Une expérience, qui lui donne le goût de la « commedia dell’ arte », notamment avec la pièce «  Arlequin valet de deux maîtres » de Goldoni. « Ma sœur en était passionnée, c’était un peu comme mon mentor pour moi. C’est ma grande sœur donc tout ce qu’elle aimait, je l’aimais aussi ». Il décide d’approfondir ses connaissances sur cet art théâtral en se rendant en Italie pour un stage avec Antonio Fava, le maître de la commedia italienne. « C’était un mois de stage international, j’étais avec des Chinois, des Afghans, des Américains, des Portugais…on était très peu de Français. C’était un stage intensif sur la commedia dell’arte ». Benoît Michel est épris de cette forme du jeu, un principe qu’il aime, celui de ne pas voir le visage de l’autre caché par un masque. « Au départ, c’était les femmes qui mettaient les masques, parce qu’elles n’avaient pas le droit de jouer. Elles avaient un collant sur la tête pour maintenir leurs cheveux et on leur mettait un masque, comme ça on ne savait pas si c’était un homme ou une femme. Ce masque te permettait de dire ce que tu pensais tout en étant caché. Aujourd’hui, on le retrouve de moins en moins, mais c’est vrai qu’à l’époque du Moyen Âge ça devait être super, tu pouvais dire les quatre vérités à quelqu’un sans qu’il sache qui tu étais ».

De la province à la vie Parisienne

Benoît Michel trace son chemin et poursuit son rêve de devenir acteur. À 22 ans, le jeune homme a besoin de nouveauté et de s’affronter à la vie Parisienne. Il quitte son village pour s’envoler vers la capitale où il réussit à signer quelques contrats dans des séries comme « Cœur d’Océan » sur KD2A, un programme jeunesse sur France 2. Mais au bout d’un an, c’est auprès des siens qu’il décide de revenir. « Je suis parti à Montpellier pendant deux ans, parce que la vie parisienne j’en avais assez et mes amis d’enfance me manquaient. Je suis reparti à Bordeaux deux/trois ans et je suis revenu à Paris ». Aujourd’hui, l’acteur est connu du grand public grâce à la série « Clem », « Fais pas si, fais pas ça » ou encore « La Vengeance aux Yeux Clairs ». Des personnages aux mêmes caractéristiques, celui du gendre idéal, du gentil garçon, de l’homme que toutes les filles rêveraient d’avoir. Mais Benoît Michel, s’approprie à chaque fois avec brio ses personnages qui ne se ressemblent jamais ! « Ça m’a permis de comprendre mon emploi, qu’il faut que ça rentre dans mon corps, que je le comprenne bien. Après à toi de t’amuser de rajouter le petit truc en plus et ne pas se contenter d’être juste le bellâtre ou le jeune premier. Il faut rajouter une sensibilité, une faiblesse, de l’humour. Après à toi d’aller chercher le metteur en scène pour qu’il te voit dans autre chose que ce que tu montres au premier apport ».

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 L’amour du théâtre

 Benoît Michel aime retourner aux sources du jeu avec le théâtre, notamment avec « Drôle de môme », un festival familial. « Il y a ma sœur, mon beau-frère, mon frère et ma mère ». Avec sa grande sœur, ils parcourent les festivals pour trouver les perles rares, pour une programmation exceptionnelle à faire découvrir au public. Le jeune homme amoureux de son métier, a même monté sa propre compagnie « File Agathe » il y a six ans. « On vient tous de la même formation Tandem espace pour l’acteur à Bordeaux. Après la formation, on est tous allés à droite à gauche. Puis on s’est retrouvé quand je suis monté à Paris ». Il retrouve la première comédienne, avec qui il avait joué à ses débuts dans la pièce « L’Autre White Chapel ». « On s’est dit on est acteur vas y on fonce et on monte notre compagnie. Il y a un spectacle qui tourne qui s’appelle « L’Autre White Chapel » et un deuxième spectacle qui s’appelle « Parade », qui est sorti récemment que l’on joue à « Drôle de môme ».

Ce que l’on aime chez Benoît Michel, c’est qu’il ne se prend pas la tête, il ne cherche pas à être « La star », pour lui l’important est de partager sa passion dans les petits villages, pour les personnes qui n’ont pas les moyens ou n’ont pas de théâtre à proximité. Une notoriété qu’il veut mettre en faveur des autres, en s’investissant auprès des gens. Un grand cœur, qui le pousse à devenir parrain de « l’Eyre des anges ». « Je voulais être parrain d’une association, pour utiliser ma notoriété, car je me disais qu’il fallait qu’elle m’aide à quelque chose. Moi je m’en fous un peu, donc autant qu’elle serve à quelqu’un ».

Tous unis pour « L’Eyre des Anges »

Il rencontre alors deux couples, dont leurs petites filles sont atteintes du syndrome « angelman », une maladie orpheline, pour laquelle il n’existe aucun traitement. « C’est une maladie qui atteint un chromosome. C’est génétique, elle entraîne une déficience moteur et mentale. Les enfants dorment peu, ils font beaucoup de crises d’épilepsie. La vie est assez compliquée pour les parents et les enfants ». Faire appel à Benoît Michel était pour eux essentiel, pour rassembler les gens autour de cette maladie, pour les aider à partir à Curaçao, pour essayer une nouvelle médecine nommée la delphinothérapie. Une thérapie faite avec des dauphins, qui permettrait de calmer les enfants et de réduire leurs crises. Ensemble, ils se soutiennent, devenus des amis, ils organisent des événements pour récolter l’argent nécessaire, pour réussir à partir et tenter de guérir leurs filles. « C’est une véritable leçon de vie. Ce sont des personnes qui ne se plaignent jamais, ils sont toujours partants pour tout et tu prends vraiment une claque. Car pour eux, la vie est belle, alors qu’ils pourraient au contraire se plaindre ».

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Benoît Michel, nous livre même une petite exclusivité, avec l’organisation d’un petit « Fort Boyard », l’année prochaine, pour aider ces enfants à retrouver une vie normale. Un comédien qui a su rester humble, prêt à tout donner pour son métier, sa passion et pour les causes qui lui tiennent à cœur.

Mathilde Dandeu 

Vous pouvez suivre l’association “L’Eyre des Anges” sur Instagram et leur apporter votre soutien : https://www.instagram.com/leyre_des_anges/

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