Ajeya, la musique tatouée dans la peau

En juin prochain, Ajeya sort son premier album, sous le signe de la confidence. Elle a déjà deux single «  De quoi j’ai l’air » et « Mélodrame » à écouter et à réécouter sur toutes les plate-formes en ligne.

Ajeya, une chanteuse dont les extrêmes ne lui font pas peur ! Crédit Photo : Pauline Darley

 Ajeya. Un nom de scène, qui vient de l’hindi. Une signification forte qui veut dire invincible. « Ajeya est à l’opposé de moi, c’est quelqu’un que j’aimerais être car on est jamais invincible. On est jamais totalement solide, on est touché par les choses parfois, on est découragé et on a envie d’abandonner. Ajeya, c’est quelque chose vers quoi j’essaye de me tourner quand ça ne va pas. Quand j’ai plus la force, ça me donne du courage ». Si la jeune chanteuse ne se considère pas comme invincible, elle a tout de même une force de caractère qui lui a permis aujourd’hui de pouvoir faire ce qu’elle aime : chanter.

Une chanteuse de l’extrême

Ajeya débute sa carrière artistique à l’âge de huit ans. Repérée par un metteur en scène lyonnais, elle devient comédienne. La jeune fille part deux ans en tournée avec la troupe. « C’était une super belle opportunité que j’ai saisie. J’ai fait la tournée et après je suis retournée à l’école tout simplement. C’était une aventure inédite, exceptionnelle ».

De retour sur les bancs de l’école, cette battante veut tout donner et se surpasser. Elle sera première de sa classe au lycée. Une jeune fille sage et studieuse… ? Très peu pour Ajeya, qui est tout le contraire de l’image de l’élève modèle ! « La contradiction, c’est la grande histoire de ma vie (rires), être dans les paradoxes, les extrêmes. J’avais un mauvais comportement à l’école et je n’ai pas pu avoir la mention que je voulais, je n’ai eu que la mention bien ».

Des extrêmes qui la suivent dans ses passions : le tatouage et la pop-culture. Ajeya décide de se faire tatouer sur un coup de tête. « Je n’ai pas réfléchi pendant des mois pour savoir si j’allais me faire tatouer. », explique-t-elle. En fait, tout se passe lors d’une soirée avec des amis artistes tatoueurs. « Ça a prit quelques minutes, raconte la chanteuse, ce que j’aime surtout, c’est l’échange artistique qu’il y a derrière le tatouage ». Pour la pop-culture ce qui la fascine c’est, « le côté divertissement, spectaculaire », mais aussi le « côté excessif dans la pop-culture, que ce soit dans l’art contemporain ou bien dans la musique  ».

 Un nouveau tournant

Un monde artistique qui lui plaît, dans lequel elle se sent bien. Puis un jour, il y a cette rencontre qui va changer sa vie. Elle fait la connaissance de son producteur. En discutant, ils se rendent compte de leurs similitudes. «  On se complétait bien au niveau du travail de composition et d’écriture de la musique ». Ajeya rentre chez elle, déterminée de se lancer dans une nouvelle aventure en commençant par … « Je me suis rasée la tête. Je me suis dit que j’avais l’opportunité de pouvoir faire quelque chose de positif, de bien, de différent, de riche en aventure, c’était le début d’un nouveau chapitre ».

Ajeya reprend le titre de Julien Doré, « Paris Seychelles ». Un artiste totalement opposé à elle. Mais, elle trouve intéressant de réinterpréter la chanson à sa manière. Une reprise, pleine de charme et de douceur, un véritable succès.

https://www.youtube.com/watch?v=G-i3emUQQTQ

Mais, dans quelques mois, la chanteuse assistera à la naissance de son premier album ! Un album dans lequel elle se livre sur sa vie, un album intime… « C’est moi qui est tout écrit. C’est tout ce que j’ai vécu depuis mon enfance, il y a un côté fiction autobiographique. J’ai voulu partager tout ce qui m’était arrivé depuis que je suis petite. » En ligne sur toutes les plate-formes, déjà deux single : « De quoi j’ai l’air » et « Mélodrame ».

https://www.youtube.com/watch?v=V74y3nsPTtQ

Pour la suite, il faudra être patient et attendre juin pour découvrir en totalité la vie, l’univers de la belle Ajeya.

Mathilde Dandeu