Des youtubeurs s’engagent contre le harcèlement scolaire aux côtés de aufeminin

Chaque premier jeudi du mois de novembre représente une journée durant laquelle toutes les formes de harcèlement se retrouvent sur le devant de la scène, notamment le harcèlement scolaire. Pour l’occasion, le magazine aufeminin a réuni plusieurs jeunes youtubeurs dans le but de faire passer un message nécessaire.

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« Tu fais pitié », « donne-moi ton argent », « baisse les yeux », « si tu en parles, tu es mort ». Voici les quelques mots prononcés par une dizaine de youtubeurs dans une vidéo du pureplayer aufeminin.com dédiée au harcèlement scolaire. Leur objectif est de sensibiliser le grand public à l’occasion de la journée nationale de lutte contre toutes les formes de harcèlement, qui a lieu le jeudi 8 novembre cette année.

Léna Situations, Bilal Hassani, Sundy Jules, Sulivan Gwed, Léa Elui, Paola Lct, Kiara Amt, Cyril Schreiner et Alix Gavoille se sont réunis l’espace de quelques minutes afin de délivrer un message essentiel, et même vital : « Je parle aujourd’hui pour que tu n’aies pas peur de le faire ».

Tous ont été victimes de harcèlement à l’école, au collège ou au lycée. Ils recevaient des insultes verbales, des menaces ou étaient l’objet de rumeurs dévastatrices. Leurs expériences servent aujourd’hui d’exemples pour de nombreux enfants. Selon le magazine aufeminin, « 700 000 élèves sont victimes de harcèlement scolaire en France », soit un sur dix.

Les vidéastes ont également rendu hommage aux autres victimes du harcèlement scolaire, celles qui ont été marquées à vie, parfois même dans leur chair, comme Jonathan Destin. A l’âge de 16 ans, ce jeune garçon a tenté de se suicider en s’immolant par le feu. Il avait subi un harcèlement acharné pendant six longues années.

Lundi dernier, TF1 a diffusé un téléfilm qui raconte son histoire, intitulé « Le jour où j’ai brûlé mon cœur » et basé sur le livre de l’adolescent publié en 2013, « Condamné à me tuer ». Un récit porté par Michaël Youn et Camille Chamoux. Une réalisation d’utilité publique.

Marie Boetti

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