« Les Bracelets rouges », un écho à la réalité de la maladie

La diffusion de la saison 2 des « Bracelets rouges » s’est terminée en ce début d’avril. PressEyes revient sur cette série inspirée d’un programme espagnol.

bracelets rouges série TF1
Audran Cattin dans le rôle de Thomas (Capture Youtube / TF1)

Il n’est jamais facile de parler de maladie au sein de l’espace audiovisuel public. Les créateurs d’un programme peuvent rapidement tomber dans le pathos et se perdre dans un flot interminable d’histoires larmoyantes. Ce qui ne correspond pas tout à fait à la réalité. Il y a évidemment des moments difficiles à traverser où la douleur s’avère comme une étape essentielle. Mais les patients s’arrêtent rarement de vivre ou de reproduire des schémas du quotidien juste à cause de leur pathologie.

La série « Les Bracelets rouges », inspirée de l’histoire de l’Espagnol Albert Espinosa, parvient à surmonter cet obstacle et à délivrer un récit honnête – bien mieux que la version américaine sortie en 2014, « Red Band Society », qui nous avait déjà émues. Elle retrace les hauts et les bas que connaissent des adolescents au sein d’un hôpital situé à Arcachon, dans le sud-ouest de la France. Elle permet de constater que ces jeunes affrontent les mêmes problématiques que ceux de l’extérieur. Ils tombent amoureux, créent des liens d’amitié, fuient la solitude, cherchent leur identité…

Ce sont des personnages attachants et émouvants. Mais ce ne sont pas uniquement des personnages. Chaque épreuve qu’ils traversent, tout comme leurs parents, fait écho à l’histoire d’individus bien réels, telle que celle de Louise qui se bat contre la mucoviscidose. C’est là que s’inscrit le véritable intérêt de ce projet. Les téléspectateurs, qu’ils soient malades ou non, ont la possibilité de s’identifier. Les acteurs interprétant Thomas et Clément, tous les deux atteints d’un cancer et amputés d’une jambe, ont expliqué dans un entretien avec Sud-Radio qu’ils recevaient beaucoup de messages et de remerciements. Ils s’étonnaient même du succès de la série, dont chaque épisode réunit des millions de personnes devant leur écran.

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Entre transformation physique et recherches

Les rires accompagnent les moments de tristesse et de colère, comme à la fin de la saison 1. L’existence de la bande des « bracelets rouges » aide à les surmonter. C’est cette solidarité qui encourage les jeunes patients à continuer de se battre. Certains d’entre eux ont même formé un groupe de « bracelets blancs » dans les hôpitaux français, d’après les acteurs. Pour bien la comprendre, ces derniers ont souhaité se glisser pleinement dans leurs rôles. A commencer par se raser le crâne pour Audran Cattin (Thomas) et Tom Rivoire (Clément). Louna Espinosa (Roxane) a quant à elle parcouru les forums en ligne et échangé avec des experts afin de représenter l’anorexie. Des recherches qui s’avèrent efficaces dans la saison 2 alors que son personnage sombre dans la folie.

Son évolution, tout comme celle de Côme, sera visible dans la troisième saison, diffusée sur TF1 au printemps 2020. Durant ces huit épisodes, le téléspectateur découvrira de nouveaux profils notamment aperçus durant l’atelier d’improvisation de Jary.


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