Octobre rose : prévention et traitement du cancer du sein

« Octobre rose », c’est le mois de dépistage du cancer du sein. Marche collective, vente de bracelet, balade en bateau, … tous les moyens sont bons pour sensibiliser au premier cancer féminin – avant celui du colon-rectum et du poumon. Une femme sur huit y sera confrontée au cours de sa vie. Si la pathologie est plus souvent guérie aujourd’hui, c’est grâce au 2,5 millions de dépistage par an.

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9 femmes sur 10 guérissent du cancer du sein. Comment ? Grâce au dépistage. Entre 50 et 74 ans, les femmes peuvent y accéder gratuitement et tous les deux ans. Le mois d’octobre vient renforcer cette tendance positive. Les plus de 40 ans ont un risque à cause de la ménopause, les plus jeunes à cause d’une prédisposition génétique. « Octobre rose » agit comme une piqûre de rappel pour les deux catégories d’âge. Si les villes organisent des événements associatifs, les commerces mettent la main à la patte en proposant des offres inédites. Les recettes collectées sur certains articles sont ainsi reversées à une association de lutte.

Prévention …

Selon l’Institut national du Cancer, « 40% des cancers pourraient être évités ». Il suffit de ne pas fumer, d’éviter l’alcool, de bouger plus et de manger mieux. Cette année, l’organisation met à disposition un rapport sur le cancer du sein en 2016. A consulter ci-dessous.

Capture d’écran e-cancer.fr

http://www.e-cancer.fr/ressources/cancers_en_france/#page=1

Dans les Alpes-Maritimes, l’Aprémas – mandatée par l’État et les collectivités locales – est chargée du programme de dépistage. A partir de 50 ans, les femmes reçoivent une invitation de leur part pour passer une mammographie, un examen clinique et parfois une échographie. Des tests totalement pris en charge par l’État français et réalisé par un radiologue spécialisé – certifié grâce à 500 mammographies à l’année. Mais d’abord, rendez-vous chez le médecin généraliste ou chez le gynécologue pour une palpation du sein. La profession conseille d’ailleurs de le faire soi-même de manière régulière.

… et Traitement

Les solutions de traitement sont multiples : radiothérapie, ablation de la tumeur, hormonothérapie, mastectomie, … La plupart du temps, la chirurgie reste le moyen le plus efficace. Quant à la célèbre chimiothérapie, elle n’est plus systématique. Grâce au test génomique (et non génétique), le recours à la chimio peut désormais être évité. Une tendance qui tarde à se démocratiser en France. Pourquoi ? Il n’est pas pris en charge par l’assurance maladie et certains médecins demeurent méfiants envers cette pratique. S’il était coûteux (3000 euros), depuis mai 2016 il est disponible à tous et peut être remboursé dans certains cas.

Capture d’écran e-cancer.fr

Marie Boetti

Source Photo : Marie Boetti