The Last Summer : pour un dernier amour de vacances !

« The Last Summer » apparaît comme une comédie romantique de plus proposée par Netflix. Mais s’il est composé de quelques clichés liés à cet univers, ce film soulève beaucoup de questions concernant les apparences et l’amour.

« The Last Summer », c’est l’histoire d’une bande de lycéens durant l’été. Le dernier avant de partir sur les bancs de la fac. Deux mois pour se dire au revoir. Les questions qui se posent : doit-on rester en couple ? Avons-nous le droit de tomber amoureux pendant les vacances ? Comment faire face à la distance si l’on se retrouve dans des universités opposées ?

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Les amours de vacances

L’été, c’est la saison des « flirts », la saison préférée des célibataires, qui en profitent pour se trouver un amour de vacances. Pour Griffin, (interprété par KJ Apa, la star de « Riverdale »), c’est le moment de séduire la belle Phoebe (Maia Mitchell) sur qui il craque depuis des années. Lorsqu’elle tombe sous son charme, une question inévitable surgit : Comment réussir à rester ensemble lorsque l’été sera fini ?

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En ce qui concerne Erin et Alec, ils décident de mettre un terme à leur relation de deux ans, pour moins souffrir, passer à autre chose et profiter de ces deux mois d’été. Alec se laisse charmer par Paige, la fille dont tous les garçons rêvent au lycée. Quant à l’adolescente, elle tombe dans les bras de Ricky (Tyler Posey), la nouvelle star du football américain. Mais les deux adolescents se rendent compte qu’il est impossible de mettre de côté ces deux années passées ensemble.

Se faire confiance et ne pas juger

La notion de confiance intervient au cours du film : celle au sein du couple, face aux hommes et aux femmes. Griffin découvre que son père trompe sa mère. Bien pire, sa maîtresse est la mère de Phoebe. Désemparé, il ne sait pas quoi faire, surtout quand sa petite amie lui confie que sa mère est enfin heureuse et qu’elle a trouvé un homme bien. Il décide alors de se taire. Mais quand la vérité éclate, son couple vole en éclat. Phoebe n’accepte pas que Griffin lui ait menti.  Elle reverse toute sa colère sur lui. Pour elle, si son père est capable de faire autant de mal, lui aussi.

Peut-on réellement mettre tous les hommes dans le même panier ? N’est-il pas injuste d’incriminer le fils ?  C’est ce que Griffin met en lumière, ce n’est pas parce que son père agit de la sorte qu’il lui ressemble forcément. Chaque homme possède ses propres valeurs.

Alec et Erin eux s’étaient fait la promesse de se respecter. Mais quelques heures après leur rupture, Alec est dans les bras d’une autre. Erin se sent trompée et le juge… Mais elle fera de même en tombant amoureuse de Ricky. D’où l’importance de ne pas juger les actes des autres. Une notion qui revient souvent notamment avec Audrey (Sosie Bacon), qui décide de garder une petite fille très riche dont le but est de devenir actrice, pour se faire un peu d’argent. Le premier jour elle ne cesse de la critiquer, en disant que c’est une princesse pourrie gâtée. Progressivement, elle apprend à la connaître, à l’aimer, à voir son mal-être, la pression de sa mère sur sa carrière et se rend compte de son jugement précipité. De même quand elle décide de ne pas continuer ses études et qu’elle demande à sa meilleure amie Erin de ne pas porter un regard négatif sur sa décision.

Les apparences trompeuses

« The Last Summer » met en avant le fait que le physique est souvent trompeur. Foster, le dragueur de la bande, a pour but de passer le plus de nuits possibles avec des filles en deux mois. Ces dernières connaissent bien ce genre de type, ne tombent pas dans le panneau et décident de lui mettre la honte. Devant l’écran, nous sommes bien contentes et pensons que c’est bien mérité… jusqu’à ce qu’il se confie à Alec. Beau gosse oui, mais toujours vierge ! Un moment émouvant qui nous  rappelle encore une fois qu’il ne faut pas se construire un avis sur les personnes en s’arrêtant simplement sur leur apparence.

Le petit hic de cette comédie romantique : un peu trop d’intrigues qui empêchent un réel développement de chaque histoire. Un film que l’on recommande alors pour passer une belle soirée cocooning.

 


L’acteur de “Riverdale” Charles Melton, à l’affiche de “The sun is also a star”