Aycidici, une « Instagrameuse » en toute simplicité

Aycidici, Cannoise, est une « Instagrameuse » suivie aujourd’hui par plus de 6000 de personnes. Pourtant, elle reste simple et pleine de générosité. Une jeune femme au grand cœur que nous avons rencontrée.

Aycidici, l’Instagrameuse en toute simplicité ( Crédit- compte Instagram Aycidici)

Rendez-vous dans un petit café cannois. Au soleil, face à la mer. Aycidici vous met immédiatement à l’aise. Ce petit bout de femme incarne la simplicité et la gentillesse.

Née à Cannes, elle n’a jamais vraiment quitté cette ville de la Côte d’Azur. Aycidici choisit de se lancer dans des études de médecine : « j’ai fait deux ans en première année de médecine ou j’ai eu sage-femme, mais je voulais être kinésithérapeute, donc j’ai arrêté. Je n’ai pas voulu faire une troisième année, de toute façon on ne peut pas tripler». Elle s’est ensuite inscrite dans une fac de sciences où elle s’est demandée ce qu’elle faisait là… Passionnée par l’équitation, Aycidici passe ses journées à cheval et sèche ses cours : « j’ai dit à mes parents que j’étais en échec car ça ne me plaisait pas, c’est juste parce que je montais à cheval et que je n’allais pas en cours. » Une information tenue secrète jusqu’à aujourd’hui. Mais, qu’elle importance ? La jeune femme a bien réussi puisqu’elle est installée depuis un an en tant que Kinésithérapeute à Cannes. « Mes parents ne voulaient plus que je redouble. Au début mon père voulait m’envoyer en Roumanie mais, comme j’ai peur de l’avion, on a trouvé un compromis qui était l’Espagne. J’ai fait quatre ans d’études de kiné à côté de Barcelone, à Vic, c’est une toute petite ville et c’est ce dont j’avais besoin. Je n’avais plus envie d’une grande ville, comme Cannes ou Nice. L’Espagne a été l’une de mes plus belles expériences et je ne regrette pas, alors que je suis partie avec la boule au ventre. »

https://www.instagram.com/p/BeineUNHcvy/?hl=fr&taken-by=aycidici

Kiné, le métier dont elle rêvait. Épanouie dans son travail, la jeune femme ne laissera jamais tomber son activité pour son autre domaine de prédilection : le shopping, les photos et Instagram.

Instagram, un réel lieu d’échange

 Au début, « l’Instagrameuse » a eu du mal à s’adapter : «  pendant un ou deux ans, je ne comprenais pas comment ça marchait. Je ne mettais pas de hashtag et j’étais en privé, je ne comprenais pas pourquoi je n’avais pas de followers ». A ce jour, elle en compte plus de 6000 ! Un nombre auquel elle ne s’attendait pas du tout, qui lui permet de la rassurer, lui donner confiance en elle. Instagram, c’est une deuxième famille. Mais, celle-ci est virtuelle. « Quand ça ne va pas trop dans ta vie quotidienne, ça fait plaisir de pouvoir discuter avec des gens que tu ne connais pas forcément mais qui te suivent au quotidien avec qui tu peux parler de tout et on parle même de notre vie privée ». Aycidici a su rester humble. Pour elle, il est inutile de prendre la grosse tête : « j’ai du mal à me considérer comme un modèle pour les autres ». La jeune femme fait toutefois attention à son image, consciente que des jeunes filles la suivent et peuvent vouloir la copier. Mais, à travers son compte, ce que veut Aycidici, c’est surtout allier ses deux autres passions : la mode et la photo. C’était important d’associer les deux et de le partager sur Instagram. Si elle aime montrer son univers, elle adore découvrir d’autres mondes et les faire connaître. Le petit point négatif qu’elle évoque est le fait que l’on peut parfois vite oublier certains petits comptes Instagram, qui sont souvent très beaux à ses yeux.

 

https://www.instagram.com/p/Bd9sN4znYjo/?hl=fr&taken-by=aycidici

Une communauté « fermée »

Instagram est une véritable communauté où les grandes se suivent souvent entre elles… « Lorsque tu rentres dans ce monde, au final tu rentres dans un cercle un peu fermé, explique la jeune femme, on se connaît plus ou moins, on est toutes abonnées les unes aux autres, on va liker les photos des uns et des autres et les commenter. » Elle poursuit : « j’ai aussi des comptes à 400 followers qui me suivent et pour moi le nombre de followers ne fait pas tout. Il y a des gens qui n’en ont pas beaucoup et je préfère largement leur contenu plutôt que d’autres mais du coup c’est vrai que l’on oublie les petits comptes, on passe à la trappe, tu commences à suivre les gros comptes et tu en oublies les petits qui sont au final plus intéressants ».

 Savoir garder son identité

Une communauté où il faut faire attention à ne pas perdre sa personnalité… Un engrenage auquel Aycidici a eu droit, mais seulement pour une courte durée ! Au départ, la jeune femme cherchait à ressembler à des comptes qu’elle appréciait. Mais, avec le temps, la maturité, elle s’est rendu compte que ce qui comptait le plus, c’est de montrer qui elle était vraiment et ce qu’elle aimait : « j’ai commencé par un feed avec des couleurs qu’utilisent la plupart des Instagrameuses et en fait ce n’est pas du tout ce qui me plaisait, donc j’ai choisi de garder mon identité. Mes photos sont assez colorées, j’essaie de les dénaturer le moins possible. Aujourd’hui, même si j’ai des photos qui ne marchent pas et qui font des flops je m’en fiche car moi cette photo elle me plaît, elle va bien avec ce que j’ai fait, donc maintenant je reste comme je suis vraiment ». Nous, on valide à 100% !

 

Petit questionnaire de PressEyes

PressEyes : Les couleurs et les styles que tu aimerais découvrir pour l’automne 2018 ?

Aycidici : Moi j’adore le coloré, donc je verrais bien du rouge et du bordeaux. Pour le style, des trucs un peu sportswear, du street, que tu peux porter un peu de manière décalée.

PE : Trois comptes Instagram que tu adores ?

Aycidici : Caroline Receveur, Debiflue et Jodielapetitefrenchie

PE : Trois marques que tu aimes ?

Aycidici : The Koople, Maje et Gucci

PE : Les enseignes où tu t’habilles le plus souvent ?

Aycidici : Zara, parce que je travaille à 1min 30 et j’atterris toujours chez Zara

PE : Trois lieux que tu rêverais de découvrir ?

Aycidici : La Grèce, retourner en Amérique. Mais comme j’ai peur de l’avion, c’est compliqué et l’Italie même si c’est à côté de chez moi.

PE : Qu’est-ce qu’il faut bannir de sa garde robe ?

Aycidici : Les ballerines

 PE : Ce qu’il faut avoir dans son armoire ?

Aycidici : une belle paire de lunette, un jean dans lequel on se sent bien ! J’ai un jean “The Kooples” qu’il faudrait cloner.

PE : Les pièces que tu ne vas pas quitter cet été ?

Aycidici : Les lunettes Jimmy Fairly

Son compte : https://www.instagram.com/aycidici/?hl=fr

 

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