Ces femmes ont marqué PressEyes

Au fil de nos rencontres, nombreuses sont les actrices, les réalisatrices, les chanteuses et les artistes à avoir laissé une trace indélébile au sein de la rédaction. Pour la Journée internationale des droits des Femmes journée des femmes, créée par les Nations Unies, nous avons tenu à leur rendre hommage.

Tout d’abord Candice Mahout, chef service culture BFMTV.

Oui, nous pouvons le dire, ça fait du bien de voir que des femmes aujourd’hui ont bien leur place en tant que « chef» dans une rédaction telle que BMFTV, où les hommes demeurent nombreux. 

https://www.instagram.com/p/BibeTTaBozK/

Candice Mahout est une journaliste culturelle dévouée à son métier. Lors de son passage à l’antenne, entre 12 heures et 15 heures, c’est toujours avec plaisir que nous l’écoutons parler musique, cinéma, littérature… Passionnée par ses sujets, elle réussit à nous captiver et à nous donner envie.

« Sois drôle et libre »

Manon Azem, Claire Chust, Camille Lavabre sont trois jeunes femmes d’une beauté divine. Pourtant, pour réussir en tant qu’actrice, elles n’ont pas souhaité s’appuyer sur leur apparence physique.

Il était nécessaire de montrer ce qu’elles avaient dans le ventre en tant que comédienne . « Il ne faut pas se laisser enfermer par le physique, c’est important parce que c’est une lutte que l’on doit toutes avoir pour ne pas être stéréotypées. Être jolie, ce n’est pas un but en soi, c’est pratique parfois, mais il faut aimer être naturelle aussi et s’assumer tel que l’on est », confiait Claire Chust lors de notre rencontre. Si les rôles comiques sont souvent destinés aux hommes, celle-ci a su imposer son humour notamment dans « Scènes de ménage » où elle interprète Leslie. Une jeune femme impulsive, qui ne mâche pas ses mots, bien loin du cliché de la jeune « nana » séductrice.

Soit libre et drôle
Camille Lavabre, Claire Chust et Manon Azem.

Il en va de même pour Camille Lavabre, miss météo sur Canal+, capable de montrer chaque soir que les femmes peuvent et doivent être drôles. Interrogée lors de l’émission « Rire ou Séduire, faut-il choisir ? » sur TEVA le 21 février dernier, la comédienne exprimait le fait qu’elles n’avaient pas à faire ce choix entre l’humour ou la séduction. Comme les hommes, elles ont le droit d’être les deux.

Enfin, Manon Azem s’est toujours glissée dans la peau de personnages forts, un peu garçon manqué. Des rôles qui mettent en lumière le fait que les femmes peuvent être indépendantes et faire preuve de caractère.

Des femmes engagées

Fatima Adoum est une actrice qui représente le visage de l’Orient, mais pas seulementDans chacun de ses rôles, l’actrice sait souligner la force féminine. Des personnages à travers lesquels elle incarne une femme libre, forte, prête à tout pour vivre, sauver son enfant, quitte à se mêler à des réseaux mafieux. Elle souligne également un autre fléau, qui va au-delà de la simple place de la femme dans la société, celui de la couleur. « Si on doit raconter une histoire liée aux origines du personnage alors il est tout à fait normal de prendre un profil adapté, mais sinon nous sommes des actrices et non une couleur ! Une avocate, une infirmière, une journaliste, une femme au foyer etc… Ce ne sont pas des couleurs de peaux alors pourquoi ne pas nous proposer des rôles de femmes tout simplement ! ».

https://www.instagram.com/p/BquLCtDAaEG/

Un combat également mené par l’humoriste Shirley Souagnon qui fait partie du livre « Noir n’est pas mon métier », initié par l’actrice Aïssa Maïga. Engagée dans la lutte LGBTQ+, elle se livre sur son homosexualité, afin de faire prendre conscience que ce n’est pas une honte. On doit être libre d’aimer qui on veut au XXe siècle ! Dans une interview donnée pour le magazine Le Prescripteur, elle exprime son souhait de voir disparaître la case sexe de la carte d’identité. « Sexe féminin ou masculin, ça ne change rien ! Pourquoi on voudrait savoir ce que j’ai dans ma culotte ? ».

https://www.instagram.com/p/BumRHjNj5aW/

Libre de son corps

Nous avons aussi vécu une belle rencontre avec l’actrice et réalisatrice Alexandra Naoum, qui suit vigoureusement le combat « body positive ». Le fait que la femme soit libre de son corps, qu’il lui appartienne. Nul n’a à le juger, on doit l’aimer et l’accepter. Un fait qu’elle aborde dans son court-métrage « L’Amazone » qui raconte l’histoire d’une jeune femme ayant perdu un sein après un cancer. Elle prend la décision de garder cette trace en elle et ne se fait pas reconstruire. Quand elle retrouve son amour de toujours, tout se chamboule… Une nouvelle féminité qu’elle n’est peut-être pas prête à assumer.  Alexandra Naoum nous explique que le film ne doit pas seulement cibler les femmes, mais parler également aux hommes : « De montrer que la société nous impose une certaine image de la féminité et maintenant aussi de la masculinité. Mais l’amour, ce n’est pas ça. C’est s’accepter comme on est. Attention, dans mon film, je ne suis pas en train de dire qu’il ne faut pas se faire reconstruire ou qu’il faut le faire, mais juste qu’il est important d’apprendre à s’écouter et de faire ce qui est en accord avec soi, avec son cœur ».

Sur Instagram, des comptes fleurissant exposent des femmes qui se laissent pousser les poils, qui exhibent leurs règles… Une bataille pour mettre de côté les stéréotypes de la féminité.

Journée des Femmes et amour

La Journée des Femmes, ce sont des luttes, des combats, des discours à faire entendre pour réussir à gagner cette égalité entre les hommes et les femmes. Mais c’est aussi une journée pleine d’amour et de solidarité. C’est tout naturellement à l’artiste peintre Caroline Faindt que nous avons alors pensé. Une belle âme qui sait mettre à l’honneur ce sentiment d’être aimé dans ses toiles. Elle y représente des formes qui prônent ce sentiment bienveillant. Une de ses phrases qui nous a marquées : « L’amour, c’est le moteur de la vie et c’est sans doute ce qui nous sauvera».

https://www.instagram.com/p/BT57_VHg1rJ/


 

L’évolution de l’image de la femme au cinéma