KZ, le rappeur « vulgaire élégant »

KZ, passionné par l’art, la musique et surtout le rap, se lance dans la composition de
ses propres tubes et la création de ses clips. Nous l’avons rencontré pour qu’il nous
parle de son univers et de son premier EP “DOSE”.

Ce n’est pas le rap que Kevin (aka KZ) aime en particulier, mais tout ce qui en découle. Autrement dit l’art : l’art de la musique, du jeu et de l’audiovisuel. Un univers dans lequel il a baigné depuis son enfance. « Dès la primaire, j’étais en atelier dessin. Au collège, en section art plastique. En terminale, je faisais du théâtre avec ma sœur jumelle, c’était une véritable passion. » À l’âge de 15 ans, il se rend tous les week-ends au vidéo club afin de pouvoir visionner de nombreux films. Après ses études, il décide de partir un an en Asie pour perfectionner son anglais. Un voyage qui durera finalement quatre ans.

« Je crois vraiment au timing »

Il en profite pour se lancer dans le mannequinat et fait également des posts publicitaires. Mais dès son arrivée à Paris, il veut revenir aux sources et intègre l’école d’acteur le Pygmalion. « Dans la pub, tout est exagéré. J’avais besoin de cours pour retourner aux bases du jeu d’acteur ». Une école qui lui apportera aussi une aisance et une confiance en lui. Petit à petit, KZ trace son chemin et prend de la maturité jusqu’au jour où il se dit qu’il est temps pour lui de vivre de sa passion, le rap. « Je ne sais pas, si j’avais pu me lancer dans le rap il y a 5 ans. J’ai l’impression que tout vient à point. Je pense que c’est venu au bon moment de ma vie et je ne suis pas inquiet du temps qui passe, je crois vraiment au timing. J’ai de l’expérience car j’ai vécu pas mal de choses et ça se transcrit dans ma musique ». Une musique qu’il perçoit comme indispensable à sa vie, le jeune homme se lève et se couche en musique. Aujourd’hui, son rêve se réalise avec la sortie de son premier EP “DOSE”, dans lequel on retrouve de nombreux morceaux en anglais. « J’écoute du rap français, car je dois quand même écouter ce qui se fait, ce qui fonctionne. Mais j’ai plus une culture de rap américain, c’est ce qui me fait vibrer. Que ce soit visuellement, dans les productions, dans les univers. Quand j’ai commencé à poser, je venais de rentrer d’Asie où je parlais anglais tout le temps et donc écrire en anglais était une évidence ».

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Un rap franco-américain

Il y a un mélange également des titres en français ou des morceaux qui commencent en français et finissent en anglais. Un risque que le rappeur assume à 100% et qui est pour lui essentiel. C’est sa façon de se démarquer des autres. « Je me pose toujours la question de savoir ce qui se fait actuellement mais plus je pense comme ça et plus je rentre dans un moule. Parfois je prends donc du recul et je me dis de faire comme je le sens même si ça ne doit pas marcher au moins j’aurais été fidèle a mes envies». Mais plus que de simples paroles sur de la musique, Kevin prend soin de l’image qu’il veut transmettre. Il souhaite faire rentrer les gens qui l’écoutent dans son univers. Pour ça, il réalise des clips avec un grand travail artistique. « À la base, j’adore les clips. Avant je n’écoutais pas les sons sur les plate-formes,
mais sur Youtube pour voir directement un univers. Quand tu écoutes une musique tu te fais ta propre idée, mais quand tu vois le visuel tu vois encore plus l’univers de l’artiste et tu arrives à comprendre où il veut en venir. Puis, j’ai une formation en audiovisuel, donc c’était essentiel d’arriver dans le rap avec cette expérience». Un EP qui est donc à 100% à l’image de KZ et dans lequel vous pourrez voyager. Pour lui, inutile de parler de sujets difficiles, la vie est assez compliquée comme ça. Ce qu’il veut, c’est que les gens puissent déconnecter à travers son rap, se laisser aller et se détendre.

« Je dis que je suis un vulgaire élégant »

KZ tient également à mettre en avant que le rap est un style musical comme les autres, avec différentes sources d’inspirations, différentes sonorités et qu’il ne faut pas le catégoriser comme un monde qui se veut obscène.«Il y a juste plein de styles de rap : ceux qui vont être hardcore et d’autres conscients, qui vont vouloir combattre des choses dans leurs propos d’autre pas forcement . Je ne pense pas être vulgaire. Quand je parle des femmes, parfois je peux être un peu trash, mais je dis que je suis un vulgaire élégant, car j’aime bien jouer. Je ne suis pas cru dans les mots, mais je finis toujours par me faire comprendre ».
Ses prochains projets : travailler le plus possible sur la communication pour faire connaître
son travail, mais aussi sa « poésie ». « Je bosse aussi sur des feats (collaborations), car j’ai
envie de mélanger les univers ».

Pour les amoureux du rap, on vous invite à découvrir cet artiste !

 

Mathilde Dandeu 

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