Les séries à dévorer cet été

De nouveaux programmes viendront enrichir vos longues soirées estivales et vos séjours à la plage. Mais pour les plus sériephiles d’entre vous, des saisons inédites seront également accessibles et vous aideront à affronter la chaleur. En voici une petite sélection.

séries à voir cet été
(Pexels)

Stranger Things

La saison 3 est enfin là ! Plus d’un an et demi après la diffusion du second volet de « Stranger Things », Eleven, Mike, Will, Max, Dustin, Lucas reviennent sur Netflix. Disponibles depuis le 4 juillet, les huit nouveaux épisodes s’articulent autour d’un été à Hawkins en 1985. Le groupe d’amis s’avère quelque peu divisé. Certains d’entre eux explorent les joies des amourettes adolescentes. D’autres, comme Nancy et Jonathan, laissent les bancs du lycée derrière eux et commencent à travailler. Steve doit également faire ses preuves chez un glacier, dans le centre commercial qui a récemment ouvert, « Scoops Ahoy ». Le grand frère de Max, Billy, est maître nageur à la piscine municipale. Joyce et Jim Hopper tentent de retrouver un rythme de vie « normal ».

Leur quotidien va rapidement être chamboulé. La créature qu’ils ont cru éliminer à la fin de la saison 2 est de retour…

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Pour ceux ayant déjà dévoré cette troisième saison, il existe désormais une réplique exacte de la boutique « Scoops Ahoy » en Californie et à Toronto, sous l’égide de la marque américaine Baskin-Robbins.

« 40,7 millions de foyers ont regardé la saison depuis son lancement mondial le 4 juillet – plus que n’importe quel autre film ou série durant les quatre premiers jours de diffusion. 18,2 millions ont déjà fini la saison entière », a écrit Netflix sur Twitter.

Euphoria

Drogues, sexualité, transidentité… Cette nouvelle série, signée HBO, évoque des problématiques chaudes touchant les lycéens américains. Parmi eux se trouve une jeune fille prénommée Rue, interprétée par l’actrice Zendaya (Spider-Man : Homecoming). Elle sort tout juste de désintox. Après avoir été victime d’une overdose, elle retrouve son quotidien et réapprend à « vivre » avec sa famille et ses camarades de classe. Elle se rapproche de Jules, une adolescente trans qui vient d’arriver en ville.

À peine diffusé, le projet produit par le rappeur canadien Drake a suscité la polémique. L’objet des critiques ? Une scène de viol dès le premier épisode. Le ton libéré et trash de la série pose également problème aux yeux de certains téléspectateurs. « Euphoria » est un récit bouleversant et réaliste, qu’on pourrait comparer à « 13 Reasons Why ». Comme l’explique la chaîne au début de quelques épisodes, elle n’est pas adaptée aux plus sensibles, comporte des scènes de nudité et un contenu à caractère sexuel.

L’adaptation du programme éponyme israélien, sorti en 2012, est accessible sur OCS depuis le 16 juin. La réalisation d’une deuxième saison a déjà été confirmée.

Big Little Lies

Les membres du Monterey Five reprennent du service. Dans la première saison, Madeline, Jane, Celeste, Renata et Bonnie ont été les témoins de la mort de Perry (Alexander Skarsgard), le violent époux de Celeste.

Cette fois-ci, les cinq mères jouées par Reese Witherspoon, Shailene Woodley, Nicole Kidman, Laura Dern et Zoë Kravitz s’efforceront d’avancer, tout en dissimulant la vérité sur ce tragique accident. Entourées par l’odeur des embruns de la petite ville de Monterey, elles devront également affronter les questions de l’infidélité, la corruption, la maladie…

« Big Little Lies » s’inspire d’un roman de Liane Moriarty, publié en 2014 et classé numéro 1 des best-sellers par le New York Times.

D’autres nouveautés se démarquent. « Years and years », diffusée sur la BBC, retrace la vie d’une famille originaire de Manchester sur une période de 15 ans. Influencée par le Brexit, elle décrit l’arrivée au pouvoir d’une personnalité controversée interprétée par l’actrice Emma Thompson (La Belle et la Bête, My Lady, Nanny McPhee). « The Loudest Voice », disponible depuis le 30 juin, associe Russel Crowe et Naomi Watts pour raconter l’évolution de Roger Ailes, premier PDG de Fox News.


“The society” : l’adolescence perdue