Clip – La Belle Affaire de Clio : Quand l’image révèle la mélancolie.

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Sorti le 20 octobre 2021, le clip “La belle Affaire“ de Clio, souligne comment l’être humain à se pouvoir de se persuader que tout va bien, quand tout va mal… 

Le titre “La Belle Affaire” de Clio, raconte l’histoire d’une jeune femme qui se fait plaquer par son cher et tendre. Aux premiers mots, aux premières syllabes, au premier refrain, Clio évoque cette rupture, de façon plutôt positive puisque tout va bien sans lui. Certains diront qu’elle a réussi à surmonter sa peine, quand d’autres penseront que derrière cette positivité hâtive se cache en réalité une blessure. Il est parfois dangereux de n’écouter que les paroles d’une personne, quand on réalise qu’en face de nous elle est vide, tout comme le révèle le clip “La Belle Affaire”. 

La négative attitude 

Clio chante “Ça va ma nuit sans toi.Tu vois, c’est beau, c’est bon, ça va…” et pourtant, dans ces phrases qui se veulent rassurantes, se cache une femme solitaire qui pense encore à cet amour d’hier. Clio ne sourit et ne rit pas;  elle est monotone. Le regard vide, elle regarde au loin cette cuisine colorée, avec ce deuxième plat qu’elle ne peut plus offrir à son amant, quand  assise au bord de sa fenêtre dans la pénombre de la nuit, Clio mange ses pâtes seule. 

Un souffle de (fausse) liberté 

La jeune femme se convainc que “c’est super, il est parti, la belle affaire”… Peu à peu, les couleurs des devantures des bars et des boîtes de nuits éclairés par des néons, donnent un peu de lumière à sa vie, dénuée de sens sans lui. Rien n’y fait, si le vert, le fuchsia, le orange se bousculent; Clio est toujours éteinte. Les gens dansent autour d’elle, s’embrassent dans cette nuit folle où tous les interdits son permis, quand elle marche invisible à leurs yeux… 

Le clip embarque le spectateur dans un univers très seventies, ou pat d’eph, boule à facettes et culture queer sont au rendez-vous. Un bel écho entre ces années où prime la liberté, quand elle, se fait prisonnière de ses pensées envers celui qui ne reviendra peut-être jamais.