Janvier : les coups de coeur musicaux

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L'interprète Samuel (DR)

Le mois de janvier est prêt à s’incliner face à février. Mais avant de nous quitter, voici les coups de coeur musicaux de la rédaction : 

Stromae – L’enfer 

Issu de son nouvel album “Multitude“, L’enfer dépeint ces idées noires qui peuvent parfois nous atteindre, et nous guider vers l’acte irréparable : le suicide. Un morceau d’une grande puissance, dans lequel l’interprète s’est mis à nu, puisque ces “pensées suicidaires“ l’ont aussi hanté. Un titre offrant à son public la possibilité de s’identifier et de ne plus se sentir seul. Une musicalité qui prend aux tripes, par ce coeur faisant écho à toutes ces personnes qui comme lui ont eu les mêmes envies…  L’enfer est à la fois une oeuvre à l’image du grand maître qu’est Stromae mais surtout une oeuvre salvatrice. 

Samuel – Lonely 

Après 50 nuances de toi, Stop et Perdu, l’artiste Samuel prépare son premier EP. Et pour faire patienter son public, il a sorti l’un des singles, Lonely qui composera l’album. Le titre aux influences pop américaines raconte l’histoire d’une rupture douloureuse. Ainsi, l’interprète révèle toute la complexité des relations, de l’amour et cette solitude qui nous ronge quand tout est terminé. Un morceau qui résonne en tout un chacun et que l’on aime écouter en boucle dans ses moments de peine… 

Gael Faure  – La mémoire de l’eau 

Allongez-vous et laissez-vous transporter par ce voyage onirique et aquatique… réalisé par le compositeur canadien Patrick Watson et écrit par Barbara Carlotti, La mémoire de l’eau, rythmé par de multiples percussions faisant écho à l’eau, donne cette sensation de la sentir couler sur notre corps. Elle est ici personnifiée, considérée comme essentielle à l’homme. Au-delà de sa force à nous garder en vie, elle est aussi celle qui garde enfouis tous nos secrets. Entre allitérations et métaphores, le texte symbolise la douceur et la poésie, mais aussi le danger de l’Homme à vouloir  atteindre la perfection. Encore une fois, Gael Faure réussit à mêler l’importance de la nature face au chao de la société. 

Cinco – Level 

Dans son titre Level, tiré de son premier album “Sacrifices“ qui sortira le 4 février prochain, Cinco décrit l’austérité de la société. Une France, dans laquelle il doit se battre pour y faire sa place, mais une France qu’il l’a obligée à faire des actes pour pouvoir s’en sortir. Il souligne cette ignorance de la pauvreté, d’un Nouveau Monde qui se veut riche, l’injustice de la justice et le racisme toujours ancré dans cette société ignorant le chao. Des paroles rythmées par une musique à la fois grave et mélancolique, où les percussions se mêlent à la puissance des notes du piano. Puis, c’est sans compter cette voix de soprano, qui nous embarque dans ce méandre de cet État qui restreint certaines libertés.