“The society” : l’adolescence perdue
Et si en un clin d’œil toute votre vie disparaissait, et vous vous retrouviez seul sans vos parents…
« The Society » relate l’histoire d’une ville envahie par une odeur nauséabonde. Des dizaines de lycéens sont évacués au plus vite, le temps de trouver une solution, mais tout ne va pas se dérouler comme prévu. Après une longue nuit dans des bus scolaires, ils sont ramenés au point de départ.
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À leur retour, ils n’ont plus de réseaux et leurs parents ont disparu. Progressivement, ils comprennent qu’ils ne sont plus vraiment dans leur ville d’origine. Seuls, ils doivent faire preuve d’imagination pour rester en vie. Réussiront-ils à s’en sortir ?
Entre amour et haine
« The Society » met en avant la jalousie des adolescents entre eux. La difficulté d’accepter les ordres d’une personne du même âge et pourtant essentielle à leur survie. Des adolescents qui se déchirent, jusqu’à vouloir se tuer. Une descente en enfer les rendant fous et dépressifs.
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Un monde dans lequel ils se sont obligés à se faire face les uns aux autres. Beaucoup ont peur de devoir vivre avec certaines personnes dangereuses, notamment Campbell (Toby Wallace). Un manipulateur, psychopathe, qui cherche à prendre le pouvoir et tout contrôler. Des secrets qu’ils ne peuvent plus vraiment cacher, les contraignant à accepter le regard de leurs camarades. C’est le cas pour Gareth (Jack Mulherm) qui n’ose pas avouer qu’il est gay, à ses amis à la tête de l’équipe de football qui incarnent la virilité même.
Un monde plongé dans le chaos, que Will (Jacques Colimon), Allie (Kathryn Newton) et Kelly ( Kristine Froseth) cherchent tant bien que mal à sauver en réunissant leurs camarades. Ils leurs donnent espoir et leur montre qu’il est possible de vivre ensemble si chacun d’eux font des efforts.
« Girl Power »
« The Society » révèle cette force des adolescents capables de vivre malgré l’absence de leurs parents. Prendre des décisions, parfois les plus difficiles comme celle de tuer. Chaque jour ils trouvent le courage de se battre et de se protéger mutuellement. Des adolescents avec des histoires différentes, des croyances, qui caractérisent chacun des personnages auxquels on s’attache. On arrive même à avoir de l’empathie pour les plus mauvais, qui ne sont pas forcément les « méchants ».
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La série met en avant la capacité des filles à prendre le pouvoir. C’est elles qui décident comment ce nouveau monde doit fonctionner. Mais est-ce vraiment un hasard ? Nos mères n’ont-elles pas ce rôle de protéger leur foyer ? Un pouvoir qui est mal vécu par de nombreux garçons. Ils ne supportent pas d’obéir à la gente féminine et veulent reprendre le « trône ».
« The Society », c’est une guerre des sexes, un combat pour vivre, une lutte pour connaître la vérité. Après tout, ces jeunes ont-ils réellement disparu ?