Baptiste Giabiconi : de la froideur des podiums aux valeurs humaines réconfortantes

Baptiste Giabiconi, Jean-luc Reichmann, Léo Matteï Brigade des mineurs

Crédit Photo : Jean-Philippe Baltel

C’est sous la bienveillance et l’amour de Karl Lagerfeld que Baptiste Giabiconi se fait connaître du grand public. Si ce père, ce mentor a fait de lui l’un des plus grands mannequins, Baptiste Giabiconi ne s’est pas seulement laissé porter. Bosseur, il a toujours cherché à se démarquer, faire fructifier sa curiosité dans le monde artistique, mais surtout n’a jamais perdu pied. Proche de tous ceux qui le soutiennent depuis le début et de ces nouvelles générations qui l’admirent, l’artiste est toujours là à nous faire rêver. Désormais acteur, j’ai pu discuter avec lui, sur cette nouvelle expérience qu’il a pu exercer grâce à Jean-Luc Reichmann, dans la série Léo Matteï, “Brigade des mineurs”. 

Baptiste Giabiconi se voyait travailler dans les plus grands restaurants, ou peut-être se réorienter dans l’aéronautique… Mais avec sa belle gueule, la vie en a décidé autrement. Sportif, c’est à la salle de sport qu’il se fait remarquer. Une rencontre au hasard qui va donner une nouvelle ampleur à sa vie. “On m’a proposé de faire un book sur Marseille avec un photographe. Puis, je suis parti à Paris pour trouver une agence.” De cette rencontre à aujourd’hui, dix sept ans se sont écoulées, et si Baptise Giabiconi souligne en rigolant le fait qu’il “commence à prendre de l’âge “, c’est aussi la preuve qu’il est toujours présent et qu’il continue de faire partie des plus grandes personnalités françaises.

 

 
 
 
 
 
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L’humilité 

Cette force, il la doit à son éducation : celle de ne pas prendre la grosse tête et de toujours se souvenir d’où il vient. “Beaucoup de personnes ont du talent. Malheureusement elles se brûlent les ailes parce qu’elles n’ont pas un comportement adapté. Elles oublient d’où elles viennent et toutes ces choses-là créer une personne, créer une personnalité, créer une personne avec qui on a envie de partager des choses, avec qui on a envie de travailler, d’échanger… Je crois forcément au talent, mais je crois surtout aux rapports humains.

Pour Baptiste Giabiconi la proximité avec son public reste la clé de son succès et de cet amour qu’il lui apporte. C’est aussi le fait qu’il n’a jamais eu peur de se remettre en question et de toujours leur proposer une nouvelle facette de lui, comme celle de chanteur. 

S’ouvrir à l’art 

Faire de la musique était un rêve de gosse. Conscient de la difficulté de ce métier, il n’avait jamais envisagé d’être chanteur, jusqu’au jour où il a pu enfin réaliser cette envie de monter sur scène pour chanter ses propres chansons. “Je n’ai jamais imaginé d’avoir un jour l’opportunité de sortir un album, de faire des scènes, faire la première partie d’une star mondiale comme Joe Cocker…” Les étoiles plein les yeux, c’est un nouveau monde qui s’ouvre à lui et le fait grandir artistiquement et humainement. “J’aime pouvoir m’enrichir auprès des gens, de leur savoir et apprendre des choses sur le tas. Il y a forcément ce petit talent naturel que l’on peut avoir, mais il faut travailler pour être toujours plus performant.

 

 
 
 
 
 
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Un bosseur acharné, qui aime se découvrir de nouvelles passions et de nouveaux talents, comme celui de comédien. C’est donc dans la série “Léo Matteï, Brigade des mineurs”, que le mannequin fait ses premières armes en tant qu’acteur. 

Relâcher la pression

Si à l’époque il aimait faire les choses par challenge et se prouver qu’il pouvait y arriver, aujourd’hui, c’est l’envie et l’engouement qui le pousse à aller plus loin dans ses performances artistiques. “Ça vous amène à autre chose et finalement je crois que l’on est meilleur quand on voit les choses comme ça qu’avec cette fausse pression du challenge. Désormais, je fais les choses parce que je m’en sens capable et que j’ai envie de le faire, de prendre du plaisir et que j’ai envie de le partager avec des gens.”  Une importance à l’autre qu’il tient une fois de plus à mettre en lumière, avec une équipe de tournage bienveillante, devenue une famille donnant une certaine magie à cette série. “Pour moi, si il n’y a pas de rapports humains on arrête tout, je ne fais plus rien, je reste à la maison dans mon lit (rire).

Baptiste Giabiconi est de ces personnes à la belle âme, qu’il partage avec son ami Jean-Luc Reichmann, lui aussi très proche de son public et toutes les personnes qui l’entourent. Un homme qui sait être à l’écoute de ses amis, mais surtout dans l’observation. L’animateur savait que son ami avait cette appétence pour s’adonner au métier de comédien. C’est ainsi, qu’il est allé le chercher pour lui proposer un rôle dans sa série. 

Si l’amitié est présente entre les deux hommes, sur le plateau de tournage la rigueur était le seul maître mot. “Il n’y avait pas cette amitié au milieu. J’étais là pour montrer que j’étais capable de le faire.” Une série de plus de dix ans, pour laquelle Baptiste Giabiconi avait envie de bien faire : “On sent qu’il y a du poids dans ce programme et il faut, même si c’est un petit rôle, être au rendez-vous.” En effet, dans le milieu de la télévision, du cinéma, il n’y a pas vraiment de petits rôles. Un petit rôle pour vous, peut vite devenir un grand rôle pour un réalisateur qui remarquera une apparition marquante. 

 

 
 
 
 
 
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Beau garçon, l’équipe de la série n’a pu en faire abstraction. Ainsi, le mannequin incarne un garagiste charismatique. “Je ne suis pas contre, car ça fait partie de moi et que j’ai créé ma carrière avec ça aussi donc on ne va pas non plus le mettre de côté.

Un personnage certes beau, mais pas que. Les scénaristes lui ont apporté de la profondeur pour un rôle qui casse les codes, révélant qu’être beau ce n’est pas être un matcho attiré par les filles taille mannequin. Le personnage amène une certaine sensibilité remarquable à cette beau gosse attitude, donnant au passage une petite leçon à la société et ses critères de beauté. “On a essayé de travailler du texte, d’enrichir des répliques… et c’est d’ailleurs ce qui a été fait avec Nathalie et Lola Dubini, ce qui a donné du relief à l’échange.

Une belle expérience qui lui a permis de prendre confiance en lui dans ce milieu de la télévision. 

Une équipe soudée 

Une confiance acquise grâce à Jean-Luc Reichmann, pour qui Baptiste Giabiconi a beaucoup d’affection et d’admiration. “Il a ce côté rassurant et a su percevoir quelque chose chez moi depuis quelques années que l’on se connait. Aujourd’hui, c’est un peu mon parrain dans cet univers. C’est lui qui m’a donné ma chance à la télévision et je lui en serais toujours reconnaissant.

D’ailleurs, Baptiste Giabiconi a même des idées pour la suite de son personnage : “Je suis le déménageur beau gosse, avec qui il se passe quelque chose avec Lola. L’idée serait que je continue ma relation amoureuse avec Lola et que je parte en stage pour intégrer la brigade pour devenir un vrai flic à leurs côtés. Je ne sais pas comment on l’articule, mais tout est possible. Je dis ça pour rire, mais j’aimerais beaucoup pouvoir développer mon personnage avec eux.” Alors Jean-Luc, on valide le scénario ? 

Une belle série, portée par de belles personnes, qui défendent et mettent en avant des enjeux sociétaux importants envers les enfants. Des sujets qui ramènent à l’ordre et sonnent comme une alarme pour les parents qui pourraient passer à côté du mal être de leurs enfants. “On devrait tous se lever pour défendre ces choses-là. Mais si on peut contribuer, apporter sa petite pierre, je le fais avec le coeur, la passion, l’envie et c’est ce qui compte.

En attendant de savoir si Baptiste Giabiconi va réussir à intégrer la brigade des mineurs de Léo Matteï, le mannequin ne va pas avoir le temps de s’ennuyer. Ambassadeur pour la troisième année de la marque de bijoux APM Monaco, il repart en campagne aux côtés de la belle Eva Longoria. “Cette marque m’inspire et j’ai l’impression de l’incarner dans la vie de tous les jours. Après on part sur d’autres projets comme le Festival de Cannes qui arrive avec L’Oréal. Et puis d’ici là j’espère que tout ira bien” et nous aussi ! 

Une discussion qui prend fin avec une personne aux valeurs humaines qui se perdent, dans une société égoïste depuis de longues années. Mais Baptiste Giabiconi a su garder cette humilité, toujours prêt à tendre la main vers son prochain. Une qualité rare et précieuse, dont le mannequin rassure tout de même : “Il y a moi, mais il y en a plein d’autres. Ce n’est pas foutu, il reste encore des gens bien.