Louis Vuitton et son seizième atelier

Louis Vuitton, la marque phare de LVMH, ouvrira un seizième atelier de maroquinerie en France, début avril 2019.

Un seizième atelier pour Louis Vuitton ( Photo : compte officiel Instagram Louis Vuitton)

L’histoire débute avec un tout premier atelier, ouvert par le malletier en 1859 à Asnières (Hauts-de-Seine). Aujourd’hui, il en existe 14 dans l’hexagone, qui emploie 3500 personnes dans chacun d’eux. Des conseillers en ventes qui viennent de différentes formations : des personnes orientées par Pôle emploi en passant par des jeunes lycéens spécialisés dans la mode. Mais aussi, pour plus de 80%, des femmes qui ont été autrefois coiffeuses, fleuristes ou ouvrières. Des salariés qui « prêtent leurs mains » pour près de six mois dans les ateliers. Certain(e)s ont même la chance de suivre un apprentissage à l’école des savoir-faire Louis Vuitton qui a vu le jour en 2010.

La marque du groupe LVMH poursuit son ascension et va ouvrir cet été un quinzième atelier à la Merlatière, en Vendée, où Louis Vuitton emploie déjà 600 personnes sur deux sites spécialisés, dans la production de sacs à main, de bagages et de petite maroquinerie.

Ce n’est pas fini ! « Nous ouvrirons début 2019 un 16e atelier à Beaulieu-sur-Layon. Pour ce site et celui de la Merlatière, nous allons embaucher 500 personnes d’ici un à deux ans », a annoncé mardi Emmanuel Mathieu, directeur industriel de Louis Vuitton, lors d’une visite du chantier à Sainte-Florence (Vendée).

https://www.instagram.com/p/BgWtaqynVyy/?taken-by=louisvuitton

Un seizième atelier qui serait nécessaire pour répondre à la forte demande, notamment chinoise…

En ce qui concerne le design des ateliers de Vendée et celui d’Ajour, Emmanuel Mathieu explique qu’ils ont été imaginés en pleine nature afin de « favoriser la lumière naturelle qui est la meilleure pour produire et être attentif à tous les détails ».

Si LVMH n’a pas communiqué les capacités financières de Louis Vuitton, la marque a toutefois obtenu des résultats annuels records du géant mondial du luxe, avec des ventes qui ont plafonné les 42 milliards d’euros et un bénéfice net de 5,1 milliards d’euros l’an dernier !

Avec tout ça, on aurait de quoi s’acheter de beaux sacs by Louis Vuitton.

Mathilde Dandeu

N’oubliez pas de nous suivre sur Instagram : https://www.instagram.com/presseyesmagazine/