Golden Globes 2019 : une cérémonie qui revient sur les grandes causes

La 76ème édition des Golden Globes était placée sous le signe des causes qui ont marqué l’année 2018. Une soirée scrutée par plus de 18 millions d’Américains dimanche. PressEyes revient sur les moments forts de la cérémonie.

Capture Instagram @goldenglobes

Se battre pour la représentation des femmes à Hollywood

Glenn Close (« The Wife ») a été élue la meilleure actrice dans un drame. « Les femmes sont des nourricières, c’est ce que l’on attend de nous. Nous avons nos enfants et nos maris si nous avons assez de chance, mais nous devons aussi trouvé un épanouissement personnel. Nous devons poursuivre nos rêves et dire ‘je peux faire ça et je devrais avoir l’autorisation de le faire’ », a-t-elle affirmé dans son discours après avoir échangé un moment de complicité avec Lady Gaga.

Cette dernière et l’équipe du film « A Star is born » ont d’ailleurs remporté le prix de la meilleure chanson pour le titre « Shallow ». « En tant que femme dans l’industrie musical, il est très difficile d’être pris au sérieux », a avoué la chanteuse à son tour. Regina King, meilleure actrice dans un second rôle au sein du long-métrage « If Beale Street could talk », a expliqué à son tour : « Je m’engage à ce que mes productions emploient 50% de femmes et je vous mets au défi d’en faire autant ».

https://www.instagram.com/p/BsUs0WaAZQT/

Hommage aux premiers représentants de la communauté LGBTQ

Le film « Bohemian Rhapsody » a remporté le prix du meilleur drame et Rami Malek, qui s’est glissé dans la peau de Freddie Mercury, a été élu le meilleur acteur dans un drame. Connu pour son rôle dans « Mr. Robot », il a accepté son prix avec émotion. « Merci à Freddie Mercury de m’avoir donné la joie de toute une vie (…) c’est pour toi et grâce à toi beauté », a-t-il lancé à la fin de son discours en terminant par un baiser.

Place aux minorités

L’actrice Sandra Oh, aperçue dans « Grey’s Anatomy », est devenue la première femme d’origine asiatique à gagner une récompense pour la meilleure actrice dans une série dramatique (« Killing Eve ») depuis Yoko Shimada en 1981.

Darren Criss, aperçu dans « Glee », a quant à lui eu le privilège de monter sur la scène des Golden Globes pour la série « The Assassination of de Gianni Versace : American Crime Story ». « Ça a été une année formidable pour la représentation des minorités à Hollywood et je suis très fier d’être une toute partie de ça en tant que fils d’une Philippine venant de Cebu », a-t-il dit en remerciant chaleureusement sa mère.

Des figures emblématiques du cinéma mises à l’honneur

L’acteur Jeff Bridges a été honoré du Cecile B. DeMills Award. Un prix qui lui a été remis par Chris Pine. L’interprète du « Dude » en a profité pour expliquer qu’il est possible « de faire une différence ». Selon lui, chaque individu participe à l’image plus globale que représente la société actuelle.

Carol Burnett, populaire dès les années 1970, a également reçu un Golden Globes d’honneur. Le premier titre qui portera son nom.

Patricia Clarckson a été célébrée pour son rôle dans « Sharp Objects » et Christian Bale pour « Vice » dans lequel il interprète Dick Cheney, le vice-président de George W. Bush. L’acteur a d’ailleurs remercié un personnage bien particulier : « Merci à Satan pour l’inspiration ». « Green book », qui retrace l’histoire de Dr Don Shirley, un pianiste noir de renommée mondiale, est devenu la meilleure comédie.

Marie Boetti

LIRE AUSSI

César 2018, une cérémonie sous le signe des femmes

Michelle Obama : élue la femme la plus admirée