Le Gang du 16 met à l’honneur les créations !

Le 17 décembre dernier, pour son premier évènement, le gang du 16 a mis à l’honneur des femmes, mais surtout des créatrices. Du prêt-à-porter, aux bijoux en passant par les accessoires ou encore la sculpture toutes ont en elles la passion de l’art !

Jeudi 17 décembre, le collectif Le Gang du 16, créé par la comédienne Anais Aidoud et son amie Jihane Freret,  a lancé son premier évènement. Situé dans le bel appartement privé de Sophie, créatrice de la marque l’Appartement, cette journée était signe de rencontres et de belles découvertes à travers des femmes, des créatrices et des passionnées !

L’Appartement d’Ali Baba

Si vous aimez la mode et que vous êtes en recherche de pièces uniques pour faire la différence, on vous invite à découvrir le showroom « L’Appartement ». Bercée par la mode depuis son plus jeune âge, il était évident pour Sophie d’en faire un jour son métier. « J’avais une maman très stylée et une grand-mère parisienne qui était tout feu, toute flamme avec une allure formidable et effectivement je pense que ça vient de là ». Elle quitte le monde de la finance pour se consacrer à la création de son showroom « L’Appartement », qu’elle partage entre Périgueux sa vie natale et Paris. « J’achète des collections de créateurs du monde entier ». Sophie passe d’abord une commande personnelle. Elle essaie les pièces, les fait vivre, les fait vieillir pour en juger leur qualité. « C’est aussi proposer des produits ultras qualitatifs à des prix intéressants. On est sur des superbes matières, des exclusivités de tissus de motifs et d’imprimés ». Elle travaille avec différentes marques comme : Baum Und Pferdgarten, Nanouchka, Génésis, Ma petite plage, Bohemian Rhapsodie Paris et bien d’autres. Pour le moment Sophie ne souhaite pas ouvrir de boutique et garder ce lien avec sa clientèle. Les faire venir dans son Showroom privatisé pour leur faire vivre un moment de partage et de convivialité.

Dessine-moi une Veste en Jean

Delphine s’ennuie. Le mois de mars, le confinement, le temps est long. Puis il y a ce jean qu’elle aime beaucoup, mais qu’elle ne peut plus mettre. Oh, celui-ci aussi…Elle ne veut pas les jeter. Lui vient alors l’idée : pourquoi ne pas en faire une veste en jean ? Le concept est né et s’appellera « La Veste en Jean ».

La création de cette couturière tailleur plaît. Elle s’affilie avec Natacha, modéliste, Alexandra qui a ses propres ateliers de broderies et des apprenties : Lola et Zoé.

Un projet qui offre une seconde vie aux jeans à la fabrication très polluante. Une manière de donner à cette pièce indispensable de notre garde-robe une véritable valeur haute couture.

Anais Aidoud et Jihane Freret portent “La Veste en Jean”.

@lavesteenjean

Chaque veste en jean est faite sur mesure. Le client choisit le style qu’il souhaite et toutes les broderies qu’il aimerait y faire dessus ou à l’intérieur. « Tout est possible on a différents échantillons en différentes matières. Toutes les matières pour les broderies que l’on propose viennent aussi de chute que l’on récupère. Ils sont brodés principalement avec la machine cornely c’est un ancien savoir-faire et la machine date de 1930. On fait également de la broderie main. L’idée est d’associer broderie main et broderie machine et faire vraiment en préférence du client ». Confient les créatrices. Les jeans sont récupérés dans des grands points de déstockage ou ceux qui sont invendables chez EMMAÜS. « Le but n’était pas de leur acheter des jeans qui sont pour le bénéfice des gens dans le besoin. Là on récupère les jeans qui ne peuvent pas être vendus ». Une belle initiative qui va au-delà de la mode, avec un véritable esprit solidaire et environnemental.

Sista Paris : l’addiction du sac !

C’est l’histoire de deux créatrices amoureuses des sacs. Le seul bémol ? Elles en ont marre de toujours voir les mêmes formes, les mêmes couleurs ! Il est temps de donner un nouveau souffle à cet accessoire indispensable. Elles décident d’imaginer leur propre collection : l’Unique. Deux modèles seulement, mais à leur image. Le petit est orné d’une lance et le gros se porte sous le bras. Des sacs fait à partir de python, cousu à la main. « Il y a une vingtaine de couleurs toutes différentes c’est pour ça qu’on l’appelle l’Unique car  ça varie selon les peaux. Vous n’allez pas retrouver votre sac chez quelqu’un d’autre », explique Carole. Un sac de luxe, aux prix abordables : 425€ pour le grand et 380€ pour le petit. Ils sont souples, non rigides que vous pouvez « jeter »  pour vite repartir à l’image de la femme d’aujourd’hui toujours pressée ! Carole ajoute une très jolie phrase : « Il est unique comme la femme, car on est toute unique ».

Les créatrices de @sistaparisofficial



La sculpture aux mille et une femmes

Elizabeth, artiste peintre et sculptrice présentait sa dernière création « Proud ». Une femme sous différentes colories et matières : en noire, en poli, en bringé et en vert de gris. Elle émet son amour de la terre et cette sensation agréable au toucher lorsque les mains se mettent à inventer. Proud est chauve, mais a cette allure très sensuelle et féminine. Elle a une petite poitrine, mais en même temps développée. Elle a des fesses très arrondies au buste et aux jambes très fines. « Elle est inhumaine » explique Elizabeth, et en même temps elle représente toutes les femmes des plus fines aux plus rondes. « Toutes les femmes sont belles avec toutes leurs particularités ».

Olijo : une bague qui nous ressemble

Pricillia dessine des bijoux depuis l’âge de 15 ans, elle poursuit son chemin entre sa passion de l’art, ses études et puis son boulot. Elle se spécialise dans le domaine marketing, mais la création la rattrape. « J’ai repris des cours du soir avec la mairie de Paris spécialisé dans la bijouterie ». Une demande particulière, celle de sa bosse chez Nuxe va bouleverser sa vie. « Elle m’a dit : je vais avoir 40 ans je veux que tu me dessines ma bague ». Pricillia se met au défi. Elle entre en contact avec différents fournisseurs, se met à la recherche des pierres. Une bague qui prendra du temps à être réalisée, mais une fois terminée le résultat est là. Pricillia continue en prendre quelques commandes tout en continuant à travailler. En 2014 beaucoup de changements dans sa vie personnelle et dans son travail vont pousser la créatrice à plonger dans le grand bain et ouvrir son propre showroom : Olijo. « Au départ je faisais beaucoup de bijoux sur mesure et c’est vrai que les femmes venaient tout le temps en me disant ’je voudrais ça mais je le voudrais en blanc, je voudrais une pierre plus petite, plus grosse’ ».

Elle décide de proposer plusieurs créations que les clientes et les clients peuvent combiner à leur souhait. « Il y a deux collections : la collection multiple où on accumule des anneaux simples et la collection bandeau où l’on a un anneau large au centre et on choisit ce que l’on met sur les côtés. 

Sur mon site internet, j’ai créé un petit module où l’on peut dessiner soit même ».  

Les gens deviennent les propres créateurs de leur bague. Une bague qui peut refléter leur histoire, leur personnalité… Plus qu’un simple bijou, mais un message d’amour ou d’amitié.