Alick et Albert : une mise en lumière de la nature et de la générosité de l’Humain.

Alick Tipoti, Albert de Moncaco, documentaire, Mathilde Dandeu, PressEyes

Alick et Albert (Crédit photo Ariel Fuchs)

Il était une fois la principauté de Monaco qui rencontra le peuple de l’île de Badu en Australie. Ce ne sont peut-être pas des rois, des reines, des princes ou des princesses, mais c’est tout comme. Des hommes et des femmes à la grande sagesse, qui règnent sur leur île pour la préserver des ennemis qui s’en empareraient pour la polluer. 

Et si l’amitié et l’amour pour l’environnement n’avait aucune distance ? Tout démarre en 2016. Alick Tipoti, artiste australien est invité par le Prince Albert II de Monaco au Musée océanographique de Monaco, S.A.S, pour l’exposition “Taba Naba : Australie, Océanie, arts des peuples de la mer”. Les deux hommes, pourtant à la vie bien différente, réalisent qu’ils ont beaucoup de points communs  : la gentillesse, l’héritage de leurs ancêtres qui les fascinent et ce combat pour faire face à la pollution qui vient empiéter sur le bien-être de la faune et la flore sous-marine. C’est ainsi, que débute une belle amitié, presque hors du commun. Lors de cet évènement, Alick Tipoti propose au prince de venir visiter son île, sans vraiment s’attendre à ce qu’il accepte la proposition. En 2018, l’artiste à la grande surprise et l’honneur de recevoir Albert de Monaco sur l’île de Badu. 

La force de l’art 

14 000 km plus tard, dans le cadre d’une mission des Explorations de Monaco, le Prince Albert de Monaco découvre à son tour le royaume d’Alick Tipoti. Le film y dévoile une petite île et pourtant qui semble si grandiose. Réalisé par Douglas Watkin, le documentaire est rythmé par les oeuvres d’Alick Tipoti qui prennent vie et des images qui montrent la force de la nature et toutes ses beautés cachées : les vastes paysages au sable blanc, l’eau turquoise de l’océan, en passant par ces êtres aquatiques qui vivent sur les îles. Le film y dévoile la langue indigènes. Un dialecte dont les habitants essaie de préserver, peur qu’il disparaissent un jour… Une visite centrée sur l’art d’Alick Tipoti, qui prend plaisir face à la caméra et aux côtés du Prince Albert II de montrer ses créations en linogravure. À travers son art, il explore la cosmologie traditionnelle et raconte comment la musique, les langues, la danse et les arts visuels sont fondamentales pour véhiculer des messages essentiels pour l’environnement marin et la survie des peuples. 

Les deux hommes apprennent à se connaître, Albert II de Monaco a pu faire la connaissance de personnes à la grande générosité, fervent de la paix et de la fête. Mais c’est aussi Albert II de Monaco qui s’est dévoilé dans ce film : un homme bienveillant et surtout d’une grande simplicité. Et c’est ensemble, qu’ils eurent beaucoup de missions à mettre en place pour préserver leur royaume.